Parenthèses de vie 19 mars 2010

SOCIAL – Citoyenneté : Rééducation de la masse au civisme

Concrétisant son idéal visant à donner une éducation de qualité à tous, l’ONG « Aide et action » veut relancer l’éducation au civisme à Madagascar...

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Concrétisant son idéal visant à donner une éducation de qualité à tous, l’ONG « Aide et action » veut relancer l’éducation au civisme à Madagascar.

Hier, l’organisation non-gouvernementale « Aide et action », en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale (MEN), a lancé des affiches portant sur la promotion du civisme et de la citoyenneté. Une cérémonie a été tenue à l’Espace Mon Goûter à Andrefan’Ambohijanahary, dans le 4e arrondissement de la commune urbaine d’Antananarivo.
« Il s’agit d’une campagne de sensibilisation et d’éducation de masse sur la citoyenneté, le civisme et la paix sociale », fait entendre Rado Raveloarijaona, directeur de Aide et action dans la région océan Indien. D’après lui, l’élaboration de ces affiches, qui seront publiées à large diffusion, c’est-à-dire dans tous les endroits accessibles au grand public, a été lancée à partir du constat des réalités de la société malgache.
Aide et action et ses partenaires sont parvenus à ce stade, après avoir étudié les problèmes vécus par la population depuis des années, notamment pendant les deux dernières crises traversées pas le pays. « L’analyse des faits nous a permis de dégager cinq thèmes principaux qui ont été par la suite traduits en affiches illustrées», toujours selon Rado Raveloarijaona.
L’enquête a révélé le recul de la préservation des biens publics par les citoyens. Ceux-ci ne savent plus se respecter eux-mêmes. Dans ce sens, Rado Raveloarijaona cite le chamboulement survenu au niveau des forces de l’ordre, où la hiérarchie a été bafouée durant la crise actuelle.
Citoyens irrespectueux
Le directeur de Aide et action mentionne que le pays est loin d’être en mesure d’organiser des élections vraiment démocratiques. Ce qui provoque souvent des soulèvements populaires, comme ce fut le cas en 2002. Vient ensuite la non-participation de la masse populaire au programme et la non-redevabilité des dirigeants, qu’ils soient élus ou désignés, vis-à-vis des administrés.

Extrait l’Express de Madagascar – Edition n° 4568 du 19-03-2010

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