Actus Madagascar 03 août 2007

Environnement – Tsingy de Bemaraha

Un patrimoine qui est unique au monde Classés site patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990, « les Tsingy de Bemaraha » font partie du réseau des Parcs Nationaux de Madagascar. Il est géré par l’Angap ou Agence National de Gestion des Aires Protégés. Il est le plus vaste site protégé de Madagascar avec ses ...

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Un patrimoine qui est unique au monde

Classés site patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990, « les Tsingy de Bemaraha » font partie du réseau des Parcs Nationaux de Madagascar. Il est géré par l’Angap ou Agence National de Gestion des Aires Protégés. Il est le plus vaste site protégé de Madagascar avec ses 152.000 hectares.
 Les Tsingy, se présentent comme de véritables cathédrales de calcaires, constitués d’un réseau très dense de failles, de crevasses, de surfaces de blocs calcaires sculptés en lames ou en aiguilles acérées. Roches calcaires formées par un dépot de fossiles et de coquillages morts sous la mer il y a 200 millions d’années, et par la suite façonnées par l’eau des pluies il y a 5 millions d’années, les Tsingy offrent l’un des paysages les plus spectaculaires de la Grande Île. Il y a 300 ans, les Tsingy ont servi d’abri pour les « vazimba », les premiers occupants de Madagascar. Et, aujourd’hui ils sont devenus un lieu de culte et de cérémonie – tromba et tombeau – pour la population riveraine. Etant donné que ces roches calcaires présentent une hydrologie karstique complexe, les Tsingy jouent le rôle de Château d’eau pour la région d’Antsalova. Une forêt dense et sèche entrecoupée de savanes se développe sur le massif karstique. Et diverses espèces animales et végétales y ont conçu leur berceau et leur habitat. La valorisation de ce site par le biais de l’écotourisme permet actuellement aux riverains du Parc d’avoir une source de revenu.

Parmi les merveilles quasi inaccessibles, il y a 6 espèces de lémuriens (comme le Deckeni reconnaissable à son pelage blanc), reptiles et 53 variétés d’oiseaux. C’est aussi l’habitat d’une des plus petites espèces de caméléon, le Brookesia Perarmata. Ses épines nous rappellent la forme des pics des Tsingy. Au milieu de cette forêt sèche, les dolines et les avens forment des ilôts de verdure, avec des baobabs de l’espèce alansonia et des flamboyants pouvant atteindre 18 m de haut. Ces derniers, à la fin de la saison sèche, donnent une coloration rouge qui contraste avec le gris de la roche.
    Bekopaka est situé à 200 km au nord de Morondava, le point de départ le plus recommandable. Morondava dispose d’un aéroport, qui accueille une croissante quantité de touristes attirés pour la fameuse Allée des baobabs, avec des lignes aériennes qui la rélient avec les villes importantes du pays. Il y a aussi la route nationale d’où on peut arriver d’Antananarivo ou de Tuléar. De Morondava, Bekopaka est accessible en 4×4 ou moto. D’ailleurs, deux bacs (Tsiribihina et Manambolo) sont disponibles pour y arriver. Mais on peut prendre aussi un avion léger en utilisant le terrain d’aviation de Bekopaka.

Extrait Madagascar Tribune – N° 5623 : Vendredi 03 Août 2007 

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