Actus Madagascar 03 avril 2009

SOCIAL – Santé publique

Des étudiants paramédicaux sont insatisfaits. Ils n’ont pas touché leurs indemnités et ne se présentent pas dans les hôpitaux.Plus de 400 élèves paramédicaux sont dans la galère. Ils n’ont pas perçu leurs indemnités de stage depuis le mois de janvier. « Nous travaillons jour et nuit dans les hôpitaux publics avec Ar 1200 d’indemnité par ...

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Des étudiants paramédicaux sont insatisfaits. Ils n’ont pas touché leurs indemnités et ne se présentent pas dans les hôpitaux.
Plus de 400 élèves paramédicaux sont dans la galère. Ils n’ont pas perçu leurs indemnités de stage depuis le mois de janvier. « Nous travaillons jour et nuit dans les hôpitaux publics avec Ar 1200 d’indemnité par jour », explique un stagiaire en 3e année. Depuis vendredi, il a rejoint le sit-in avec ses confrères dans leur école au lieu de suivre des stages à l’hôpital HJRA.
Une situation qui a causé un manque dans cet hôpital dépendant de ces stagiaires. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, le président de l’association des paramédicaux de Madagascar a organisé une assemblée générale, hier, pour tirer au clair leur sort.
Situation déplorable
« La situation des futurs paramédicaux est si déplorable que nous avons décidé de réagir. Ils n’ont pas une minute de répit depuis que la crise a éclaté dans la capitale. Ils étaient les premiers à s’activer comme volontaires pour renforcer l’intervention médicale dans les hôpitaux publics », souligne Tsialofana Andriankinana, président de l’association des paramédicaux de Madagascar qui compte actuellement près de 7000 membres dont 4500 dans la capitale.
Les élèves paramédicaux jouent un grand rôle dans le fonctionnement des hôpitaux publics.
Ils exercent les soins d’infirmiers allant des pansements, des injections jusqu’à la prise des tensions artérielles et autres. « Un hôpital peut connaître de graves pannes sans l’assistance des élèves paramédicaux. Il faut savoir que la plupart des médecins ne sont pas formés sur ces soins d’infirmiers », ajoute Tsialofana Andriankinana.
Pour le moment, l’association des paramédicaux ne prévoit pas encore de mesure draconienne pour protéger ses membres. Sa première démarche est de demander une audience auprès du ministre par intérim de la Santé pour lui communiquer leurs problèmes. Beaucoup d’élèves en première et deuxième années ont répondu présents, hier, ce qui a accentué le vide dans les hôpitaux.

Extrait l’Express de Madagascar – Edition n° 4276 du 03-04-2009

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