Actus Madagascar 03 septembre 2008

SOCIAL – Rentrée scolaire : Ruée vers les couturières informelles

La plupart des écoles publiques et privées exigent le port de l’uniforme. Les parents trouvent plus commode de recourir aux services des couturières informelles.La rentrée scolaire profite aux couturières en plein air. Depuis quelques temps, ces dernières n’arrivent plus à honorer les commandes des parents d’élèves qui se bousculent autour de leur emplacement.D’Isotry jusqu’aux pavillons ...

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La plupart des écoles publiques et privées exigent le port de l’uniforme. Les parents trouvent plus commode de recourir aux services des couturières informelles.
La rentrée scolaire profite aux couturières en plein air. Depuis quelques temps, ces dernières n’arrivent plus à honorer les commandes des parents d’élèves qui se bousculent autour de leur emplacement.
D’Isotry jusqu’aux pavillons d’Analakely, la tendance est la même. Anciens et nouveaux clients tentent de s’insérer dans la queue qui se forme autour des machines à coudre manuelles.
« La rentrée scolaire est la seule période profitable pour notre boulot. En une journée, obtenir cinq commandes représente déjà un gain non négligeable », précise Ruphine Razanasoa, couturière d’une vingtaine d’années d’expérience installée à Isotry.
Bien habillés
« Une blouse coûte moins cher auprès de ces couturières. Ce qui allège les dépenses de la rentrée scolaire », explique Marine Rasendrasoa, une mère de famille ayant 2 enfants
inscrits à un collège d’enseignement général.
Comme elle, beaucoup de parents des élèves fréquentant des écoles privées de la capitale viennent voir ces artisanes pour se procurer des uniformes scolaires.
« Les blouses que proposent les écoles coûtent tellement cher qu’il nous est difficile d’en acheter. À Isotry, ces uniformes peuvent être obtenus à moins d’ariary 3000, soit la moitié de ce que proposent certaines écoles », avance une autre mère de famille qui souhaite voir ses enfants bien habillés avant la rentrée scolaire.
Mais certains parents, obligés de tout acheter auprès de l’école, n’ont pas la possibilité de s’adresser à ces confectionneuses.
« Les frais d’inscriptions incluent déjà les uniformes que nous devons payer à chaque rentrée scolaire », se plaint Antoinette Rakotoarivony, une autre mère dont le budget scolaire s’en trouve bien gonflé.
Toutefois, nombreux sont ceux qui reviennent auprès des couturières en plein air pour faire des retouches. Une dépense supplémentaire pour les parents.

Extrait l’Express de Madagascar – Edition n° 4097 du 03-09-2008

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