Actus Madagascar 27 août 2009

Société – Rentrée scolaire : Déjà compromise pour les ménages les plus touchés par la crise

La rentrée des classes sonnera déjà dans une dizaine de jours pour ceux qui étaient partis en vacances en juin. De leur côté, les parents, notamment, ceux dont les enfants sont inscrits dans les établissements scolaires privés, s’activent déjà à réunir les fournitures scolaires qui, force est de le constater, sont toujours synonymes de grandes ...

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La rentrée des classes sonnera déjà dans une dizaine de jours pour ceux qui étaient partis en vacances en juin. De leur côté, les parents, notamment, ceux dont les enfants sont inscrits dans les établissements scolaires privés, s’activent déjà à réunir les fournitures scolaires qui, force est de le constater, sont toujours synonymes de grandes charges pour les parents d’élèves à chaque veille de rentrée. Mais cette année, les impacts de la crise ont rendu les préparatifs de la rentrée plus lourds  à supporter que d’habitude pour les budgets des ménages. Un minimum de Ar 50.000 par enfant scolarisé est nécessaire. Et si le prix des fournitures de base n’a pas connu de hausses vertigineuses,   il n’en demeure pas moins que les portefeuilles des parents d’élèves sont plus durement mis à l’épreuve que les années précédentes, les ressources s’étant amenuisées pour la plupart des ménages.
Les élèves des établissements publics, eux, ne retrouveront ainsi les chemins de l’école qu’à la mi-octobre. Mais pour un certain nombre d’entre eux, la rentrée se trouve déjà compromise, leurs parents étant dans l’impossibilité de réunir les sommes nécessaires pour les inscriptions, les fournitures et les divers frais. Bien que les frais d’inscriptions dans le public soient déjà moins élevés par rapport à ceux du privé, nombre de parents des élèves des EPP et CEG ont toujours énormément de difficultés pour les payer. Aussi, des élèves risquent de ne pas retourner à l’école cette année, faute de moyens. Les enfants des employés des entreprises franches, récemment mis au chômage technique, voire licenciés, sont particulièrement touchés. En effet, nombre d’anciens employés de la zone franche, qui ont perdu leur emploi durant la crise se retrouvent quasiment à la rue et pour eux, les priorités demeurent désormais la nourriture et le logement. Les dépenses liées à l’éducation des enfants se retrouvent ainsi reléguées au second plan. Une priorité établie bien malgré eux, car ces ménages n’ont plus d’autres choix.

Extrait Midi Madagasikara – Parution N°7918 du 27-08-2009 

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