Actus Madagascar 14 novembre 2007

COLLOQUE : Les étapes d’une ouverture du marché culturel malgache

A quelques jours de la tenue des Rencontres Nord-Sud, les intervenants évoquent déjà leur point de vue. Car leur rôle est de faire prendre conscience les entités concernées pour une prise de décision adéquate. Depuis quelque temps, la promotion et la défense de la culture malgache sont prônées ici et là. Pourtant, force est de ...

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 A quelques jours de la tenue des Rencontres Nord-Sud, les intervenants évoquent déjà leur point de vue. Car leur rôle est de faire prendre conscience les entités concernées pour une prise de décision adéquate.

 

Depuis quelque temps, la promotion et la défense de la culture malgache sont prônées ici et là. Pourtant, force est de constater qu’entre les faits et les dires, il semble y avoir un certain décalage. Rien qu’au niveau de la promotion de spectacles ou autres. Et ce, par déficience du marché malgache.
Une situation qui commence à nuire énormément à la culture malgache ou plus précisément, à la musique malgache qui tend à devenir un simple outil commercial. Selon Serge Henri Rodin, artiste et non moins enseignant-chercheur à l’Université, l’amélioration de la situation culturelle passe avant tout par la professionnalisation du métier. « Il faut qu’il y ait la même campagne de promotion partout grâce à des opérateurs culturels professionnels pour pouvoir vivre réellement de ce métier. »
Ensuite, pour pouvoir élargir le marché de consommateurs, il faut aussi savoir agrandir l’horizon musical. En effet, si les produits sont toujours les mêmes, le public sera réciproquement stable. Ainsi, des recherches sont nécessaires pour pouvoir améliorer et redorer l’image de la musique malgache.

Echanges permanents nécessaires

Pour ce faire, un échange entre toutes les parties prenantes doit être mis en place. Entre autres, entre les artistes vivant à l’extérieur et ayant acquis une certaine expérience et les acteurs culturels évoluant au pays. Tout cela, afin de créer une industrie musicale, à l’image de ce qui se fait ailleurs. Car il faut dire que la structure sur place ne permet pas amplement l’épanouissement de la musique malgache. « Cette industrie devrait faire vivre beaucoup de secteurs économiques. Car cela implique matériels et débouchés. Pour l’instant, à Madagascar, les choses évoluent petit à petit, mais il faut aussi se donner les moyens de ses ambitions », continue Serge Henri Rodin, avant de conclure : « Pour avancer, il faut aussi que chacun joue son rôle et faire en sorte que le bénéfice soit partagé équitablement. » Et ce, pour qu’il n’y ait point de délaissés et d’incompris.

Extrait Midi Masagasikara – 14-11-2007

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