Actus Madagascar 25 août 2010

Economie – Micro trottoir : La parole aux « Vazaha » Mpizahan-tany

Unanimement, Antananarivo est une plaque tournante pour les visiteurs étrangers. Au retour comme à l’aller, la majorité d’entre eux ne restent que deux ou trois nuits dans la capitale. Ils partent ensuite à la découverte de l’île, en taxi-brousse, voiture de location ou avion, guidés ou non. Impressions… Richard, géologue à l’Université de Colombia, New ...

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Unanimement, Antananarivo est une plaque tournante pour les visiteurs étrangers. Au retour comme à l’aller, la majorité d’entre eux ne restent que deux ou trois nuits dans la capitale. Ils partent ensuite à la découverte de l’île, en taxi-brousse, voiture de location ou avion, guidés ou non. Impressions…

Richard, géologue à l’Université de Colombia, New York. C’est la cinquième fois que ce chercheur vient à Madagascar. Entre périodes de vacances et travail, il a pu remarquer les changements qui affectent le pays depuis son premier  voyage, il y a cinq ans. Il n’est pas resté indifférent au climat de crise ambiant et le ressent au regard des nombreuses fermetures de magasins et du nombre de mendiants dans la rue qui a largement augmenté, en l’espace de deux ans. Il note cependant la multitude de personnes, tous niveaux de vie confondus, qui se promènent,  téléphone portable à l’oreille. Signe d’une marche certaine du pays vers la modernité, les opérateurs étant peut être moins enclins à l’instabilité économique actuelle.

Joanne, stagiaire à la maternité de Befelatanana. Un mois de stage et un mois de vacances, tel est ce qu’avait projeté cette Bordelaise, en 6e année de médecine. Un bilan mitigé de son séjour malgache. A la maternité, tout est payant; des gants aux perfusions. Si une patiente n’a pas les moyens de payer pour l’anesthésie, alors on procède à l’accouchement « à vif ». Une différence de taille qui ne peut laisser insensible. Méfiante, elle avoue être restée sur ses gardes, dès qu’elle sortait en ville. Vol de sac à main, vendeurs ambulants envahissants, elle s’est malheureusement « bloquée » dès le départ, nous parlant de « ces blancs » que l’on dévisage dans les rues. Partie en taxi-brousse pour Morondava, les onze heures de route (avec seulement trois arrêts) ont été folkloriques. Elle garde en mémoire, malgré tout, la bonté et la spontanéité des Malgaches, aux sourires francs.

Andréa, étudiante en droit à Aix-en-Provence. La jeune fille est arrivée en terre malgache avec  la volonté de se fondre le plus possible dans la vie quotidienne de la population. Elle a eu la chance de côtoyer des jeunes Malgaches de son âge et commence, grâce à eux, à bien connaître la capitale. « Dépaysement le plus total », c’est ce qu’elle retient de son séjour ici. Chaque endroit de la ville est unique, chaque coin de rue a son histoire. En partance pour le Grand Sud malgache, elle a  hâte de découvrir la Nature, loin des pots d’échappements et du « brouhaha » urbain.

Eric et Laurianne, jeune couple originaire de Toulon. Croisés devant le bureau de Poste d’Antaninarenina, il ne leur reste que deux jours à Mada. Ils profitent donc de ce temps de battement pour acheter cartes postales et souvenirs, entre le Zoma, la Digue et d’autres échoppes du centre ville. Revenant d’un périple dans le Nord, ils sont tombés amoureux de Diégo-Suarez, une ville marquée par son passé colonial, avec son port et ses baies d’une beauté incroyable. Restés surtout entre « vazaha », ils n’hésiteront pas à revenir, pour un road trip plus « roots ».

Même en hiver, Madagascar continue d’attirer les visiteurs. En pleine politique de valorisation du tourisme, tous les moyens sont mis en œuvre pour sortir le pays de son gouffre politique, économique et social. Cette Terre et ce peuple ont tellement à offrir… Soava Dia !

Extrait Midi Madagasikara – Mercredi 25 août 2010

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