Actus Madagascar 09 décembre 2010

Société – Plantes forestières: L’absence de bactéries affecte leur croissance

Les arbres forestiers ont un taux de croissance très faible à Madagascar. C’est ce qu’affirme le docteur Ramanankierana Heriniaina, responsable de projet Madasym( Madagascar Symbiose) lors de l’atelier de restitution des résultats des recherches scientifiques intitulé « la symbiose mycorhizienne et ses applications pour la conservation des essences forestières natives à Madagascar » à Ankerana ...

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Les arbres forestiers ont un taux de croissance très faible à Madagascar. C’est ce qu’affirme le docteur Ramanankierana Heriniaina, responsable de projet Madasym( Madagascar Symbiose) lors de l’atelier de restitution des résultats des recherches scientifiques intitulé «  la symbiose mycorhizienne et ses applications pour la conservation des essences forestières natives à Madagascar »  à Ankerana hier.

L’équipe de Madasym a mené  cette recherche scientifique en se focalisant sur les importances des ces microorganismes dans la croissance des plantes forestières (bois de rose, palissandre,…) endémiques.  99 microorganismes ont été en effet, testés sur 17 espèces de plantes et le résultat est le même. «Les micro-organismes symbiotiques, tels que les champignons et les bactéries (visibles seulement au microscope) grandissent en même temps avec les plantes et ont leur rôle à jouer dans le développement de ces essences  forestières endémiques durant leur première phase de développement » confirme-t-il. Ils contribuent à la réussite de leur culture, car seulement 10% des plantes forestières arrivent à terme de leur maturation. Leur importance réside en effet sur leur capacité à améliorer la nutrition minérale des plantes. Par ignorance, les agriculteurs ont tendance à détruire ces microbes intentionnellement.

 

Réputé par ses richesses en biodiversité, Madagascar est aussi reconnu par la vitesse alarmante de la dégradation de ses ressources naturelles. Financé par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et par le Centre National de recherches sur l’Environnement (CNRE),  ce projet dans sa deuxième phase l’équipe tente de vulgariser cette technique qui prend en compte les bactéries et les champignons en intégrant des approches multidisciplinaires pour des intérêts socio-économiques et environnementaux à la fois.

Le projet a été lancé au mois de Juillet 2009 et prendra fin au mois de Juillet 2012.

Extrait La Gazette de la Grande Île –  Jeudi 09 Décembre 2010

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