Actus Madagascar 27 octobre 2011

Social – Environnement : Le bois de rose menace de disparaître

L’exploitation abusive du bois de rose à Madagascar est flagrante. Ce patri­moine risque d’être rayé de la carte, sans des actions concrètes et durables...

Partager
  • Article précédent
  • Article suivant

L’exploitation abusive du bois de rose à Madagascar est flagrante. Ce patri­moine risque d’être rayé de la carte, sans des actions concrètes et durables.

« La forêt littorale, abritant l’espèce de bois de rose, n’occupe plus que 27 000 ha actuellement. Ainsi ,si le rythme de trafic de bois de rose qui a défrayé la chronique continue, le bois de rose disparaîtra dans cinq ans », a interpellé Lolona Ramamonjisoa, point focal des rédacteurs du rapport national sur les ressources génétiques forestière à Madagascar, hier, lors de l’atelier de validation de ce rapport. Cet écosystème est  le milieu forestier le plus fragile. « La forêt littorale ne constitue plus que 0,20% de la super­ficie forestière naturelle, composée de forêt humide, sèche, sclérophyle de tapia, xérophyle, ripicole et mangrove à Madagas­car », indique le rapport  national sur les ressources génétiques forestières.
Ainsi, les 115 rondins de bois de rose saisis dans le district de Tolagnaro, région Anosy, au mois d’avril, les 732 rondins  saisis par les forces de l’ordre dans la région de Sava, en juin et les six conteneurs  découverts à l’Île Maurice au mois de juin, ont réduit la superficie du bois de rose comme une peau de chagrin aujourd’hui.
Mesures impératives
Il s’avère que des mesures doivent être  entreprises, pour sauver ce patrimoine national. « Actuellement, une régénération artificielle d’espèce de bois de rose est en cours d’étude au Silo national des graines forestières pour les générations futures », avance  Lolona Ramamonjisoa. Mais sans  actions concrètes, tous les efforts risquent de sombrer. « Madagascar a une politique environnementale. Mais cette politique doit se traduire par des actions planifiées, avec des financements bien déterminés. Le problème au pays, réside dans la non communication par les institutions des résultats probants », conclut la chercheure avant de remettre le rapport en huit chapitres auprès de la FAO, l’année prochaine. Ce rapport servira par la suite, de base de planification, pour la gestion durable de la ressource naturelle à Madagascar.

Extrait l’Express de Madagascar – Jeudi 27 octobre 2011

Partager

Ajouter un commentaire

Demande d’information et de tarif des vols par email ou téléphone

N’hésitez pas à nous écrire, ou à nous appeler de 9h30 à 19h,
du lundi au vendredi et le samedi de 11h à 17h.