Une ville rurale typique du Sud
Important carrefour routier, Ambovombe se compose d’une population jeune dominée par les Antandroy mais aussi de diverses autres ethnies venues progressivement s’y installer : Merina, Antanosy, Betsileo, Mahafaly… De par son climat semi-aride, la région est souvent balayée par le « Tiokatimo », un vent fort et sec qu’il vous faudra souvent vous en préserver.
Faisant régulièrement face à un problème de disponibilité d’eau dû à une irrégularité pluviométrique, la sécheresse est visible impactant lourdement sur la production agricole. Ambovombe mérite toutefois une petite visite notamment le lundi, jour de marché. Outre la vente de zébus, de nombreux artisans venus de toute la région de l’Androy y viennent régulièrement proposer leurs produits : sagaies, tissus ou « lamba », chapeaux, ustensiles de cuisine, bijoux…
Vous pourrez également y découvrir des vendeurs d’amulettes sensées protéger ou porter chance ! Comme dans tout le Sud de Madagascar, l’élevage bovin tient ici une grande place dans la culture de nombreuses ethnies. On peut toutefois également y voir des plantations de sisal, d’arachides, de manioc, de sorgho et de haricots.
A voir et à découvrir
Ambovombe ne présente certes pas de nombreux attraits touristiques mais c’est l’occasion également de découvrir le quotidien d’une petite ville du Sud de Madagascar. Pour votre hébergement, n’hésitez pas à demander à voir votre chambre et s’il y a de l’eau ! Prévoir quelques packs d’eau en prévision peut s’avérer très utile d’autant plus qu’il y fait très chaud toute l’année.
Lors de votre séjour, vous pouvez partir à la découverte de la gare routière de taxis-brousses où aller au marché local faire quelques emplettes et découvrir les produits locaux proposés. Situé à 50 kms d’Ambovombe, menant vers Fort-Dauphin, la réserve privée de Berenty est un lieu d’observation de lémuriens tels que les makis, sifaka et différentes variétés d’Eulemur dont l’Eulemur collaris et l’Eulemur rufifrons. Constituée d’une forêt galerie, c’est également un lieu d’observation de couas, une espèce endémique d’oiseaux.
Un musée de l’Androy ouvert au public retrace la vie de l’ethnie, leur artisanat ainsi que leur vie quotidienne. A noter qu’en période de soudure, la population se nourrit de raquettes (au goût ressemblant étonnamment au kiwi !), de pulpe de cactus et au mieux d’une galette de terre.